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Révolte, attaques racistes, violences étatiques

Posted on October 10, 2014August 8, 2019 By Centre Kurde Genève

La politique antikurde du gouvernement AKP face à la crise syrienne et sa complicité avec les ennemis de l’humanité (Daesh) a allumé la mèche d’une révolte. Au moins 31 personnes ont été tuéesdepuis trois jours, par la faute de la politique du régime d’Ankara, tandis qu’à Kobané, la résistance kurde restait forte face aux attaques barbares depuis 24 jours.

La ville de Kobané est assiégée complètement depuis le 15 septembre par les barbares de Daesh. Personne n’attendait que cette ville résiste aussi longtemps, alors qu’ailleurs en Irak et en Syrie, plusieurs villes dont Mossoul sont tombées dans les mains de cette organisation sauvage en seulement quelques heures.

Des combats se poursuivaient au corps à corps dans la ville entre les combattants kurdes et les barbares. La défense kurde reste forte dans la ville dont les rues sont jonchées de cadavres de barbares. Jeudi 9 octobre, les barbares ont tenté de prendre le contrôle du poste-frontière de Murshitpinar, sur la frontière avec la Turquie, qui donne le seul accès à Kobané, mais cette attaque a été brisée. De nombreux cadavres de barbares jonchaient le sol, selon des responsables kurdes près de la frontière. Les tentatives des barbares de parvenir au poste-frontière avec la Turquie pour cerner la ville se poursuivaient vendredi 10 octobre.

LE PKK DEMANDE L’OUVERTURE D’UN CORRIDOR

Quand les barbares de Daesh sont entrés pour la première fois dans la ville de Kobané, dans la nuitdu 6 octobre, les Kurdes de Turquie et d’Europe se sont brusquement mobilisés, descendant dans les rues et affrontant les forces de l’ordre. Le 9 octobre, le PKK a demandé à la Turquie d’ouvrir un corridor afin de pouvoir envoyer des renforts àKobané pour combattre les barbares. Seul un corridor, indispensable pour l’envoi des renforts contre le fascisme de Daesh, peut calmer les manifestants kurdes, selon le PKK. Le mouvement kurde a également appelé les manifestants à éviter tout acte de vandalisme et à ne pas prendre pour cible les symboles turcs comme le drapeau.

31 MORTS, 351 BLESSES, 1113 DE BATIMENTS ET 1177 VEHICULES INCENDIES

Au total, 31 personnes ont été tuées et 351 autres ont été blessées depuis le 6 octobre, a declaré le ministre turc de l’Intérieur Efkan Ala, lors d’une conférence de presse, tenue le 10 octobre. Il a ajouté que 1113 bâtiments dont 212 écoles, 67commissariats, 25 sous-préfectures, 29 locaux des partis politiques, ainsi que 1177 véhicules ont été incendiés. Selon le ministre, 1124 personnes ont été placées en garde à vue dont parmi elles 58 ont été envoyées en prison. Il a affirmé que cette vague de manifestations sans précédent est l’affaire d’une minorité marginale, alors qu’il a souligné que 35 provinces ont été touchées.

Dans la journée du 9 octobre, la tension restait très forte dans les rues de la Turquie, pas moins de dix personnes ont été tuées. Pire encore, les racistes, fascistes et pro-Daesh sont descendus dans les rues après les déclarations officielles menaçantes pour les manifestants kurdes.

LA POLICE TIRE A BALLE REELLE

Des manifestations ont eu lieu dans toutes les villes du Kurdistan de Turquie, mais aussi dans les métropoles turques comme Istanbul, Izmir et Adana. Des actes de lynchage racistes visant les kurdes ont également eu lieu. Un manifestant blessé grièvement après avoir été lynché à Istanbul a affirmé qu’il a été jeté par la police au milieu des lyncheurs.

A Dargecit, dans la province de Mardin, les soldats turcs ont visé les manifestants à balle réelle, blessant sept personnes dont trois grièvement, après les funérailles de deux manifestants réunissant 20.000 personnes. Le co-maire BDP de Dargeçit, Sinan Akan, figurait parmi les blessés. Il a été touché au bras. Les deux manifestants avaient été tués mercredi 8 octobre.

A Cizre, dans la province de Sirnak, la police a tiré à balle réelle, blessant au moins 20 personnes dont deux grièvement .

26 soldats d’origine kurde ont déserté l’armée turque en soutien de Kobané, rejoignant les manifestations à Ankara et à Adana.

UN ENFANT KURDE SYRIEN TUE PAR DES SOLDATS

Un enfant kurde syrien originaire de Qamishli a été tué et treize autres personnes ont été blessées par des soldats turcs, lors d’une manifestation sur la frontière entre la ville de Nusaybin, au Kurdistan de Turquie, et la ville de Qamishli, au Kurdistan syrien. Au moins 16 jeunes ont franchi la frontière pour rejoindre les rangs des YPG. Plus de 30 autres jeunes ont franchi la frontière depuis la ville de Silopi, dans la province de Sirnak, prenant leur place dans les rangs des YPG.

Le préfet de police de Bingol a été visé par une attaque armée. Le préfet a été blessé, l’adjoint au préfet et un commissaire ont été tués. Plus tard dans la nuit, la police turque a tiré sur une véhicule à Genc, dans la province de Bingol, tuant quatre personnes pour ne pas s’être arrêtées.

ATTAQUES RACISTES EN COLLABORATION AVEC LA POLICE

Après la menace du ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu de répondre deux fois plus fort aux manifestants, les fascistes, racistes et pro-Daesh se sont lancés dans la chasse aux kurdes, assassinant plusieurs personnes, notamment à Antep. Prêts à commettre des massacres, ils ont assassiné sauvagement au moins 4 personnes. Les locaux du parti kurde BDP de Sahinbey et Sehitkamil ont été incendiés. Selon les témoins et les responsables kurdes, la police turque collaborait avec ces attaques racistes pour réprimer les manifestants. A Adana, les pro-Daesh ont tué une personne et ont blessé son fils. Maxime Azadi avec ActuKurde.fr

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